Deliverance de John Boorman (1972) par Bruce Kraft

THE DEER HUNTER.
Quatre citadins décident de se retrouver, le temps d’un week-end, pour effectuer la descente en canoë d’une rivière située au Nord de la Géorgie. Lewis ( Burt Reynolds ) voit cette descente comme un dernier hommage à la nature de cette rivière car celle-ci va disparaître à cause de la modernité. Malheureusement, l’aventure va mal tourner lorsque deux d’entre eux  vont se faire agresser par deux autochtones……..

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« Deliverance » est un film dur et brut dans tous les sens du terme. L’action, s’il y en a réellement une, se situe au niveau psychologique (imaginez en 1972 un film qui comporte une scène de viol entre deux hommes!). Le message de ce film est donc : Sommes-nous capable de tuer pour nous défendre ? Est-ce légitime ? Les chasseurs deviennent donc les chassés.

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Au travers des scènes de  descente en canoë, qui sont sont longues et tendues, on sent nos héros observés par les « ploucs locaux » et dans ce climat des plus lourd même le bruit de l’eau devient stressant….d’ailleurs il n’y a pas d’autre bande son que celle du bruit de la rivière ( à part un poil de banjo!!), ce qui nous plonge dans le film de manière encore plus forte!!!!

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Les paysages sont magnifiques et vraiment biens filmés pour décupler l’impact du message écologique très fort sur cette rivière sauvage qui va disparaître au profit d’un barrage et donc, de la modernité. Même si ce message n’est pas le centre du film il occupe une bonne place dans la thématique de Boorman.

J’adore ce genre de films car il n’y a rien de virtuel, tout ce qui figure à l’écran est « réel ». Pas d’effets spéciaux, pas de retouche à l’ordinateur: On a donc une descente en canoë filmée d’un bout à l’autre….. de la manière la plus simple qui soit, vous auriez pu le faire avec un caméscope dis donc!! De manière nostalgique je dirais que c’était vraiment ça le cinéma….

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Parlons du casting qui est vraiment excellent, Burt Reynolds en écolo baraqué (et sans moustache!!) avec une combinaison de plongeur des plus « originale », un John Voight dans le rôle du type bien qui va en chier, Ned Beatty comme le gros pas dégourdi et froussard, et Ronny Cox en joueur de guitare philosophe qui ferait mieux de la fermer car il énerve tout le monde! Quatre persos, quatre caractères biens diffèrents devant l’adversité…un cocktail efficace.

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« Deliverance » possède l’avantage d’avoir quelques scènes cultes: le fameux duel entre la guitare de « Ronny » et le banjo d’un enfant handicapé , l’agression très sexuée de nos touristes et une escalade des plus roots qui font de ce film un moment inoubliable.

Un must, alors jetez vous sur ce film ou regardez le de nouveau….ça ne peut que vous faire du bien.

Excellent!!!
Excellent!!!
Bruce Kraft.
« Deliverance » de John Boorman. Distribué par Warner Bros. Avec Burt Reynolds, John Voight, Ronny Cox. Durée: 1h49

2 commentaires

  1. Pas mal ce petit blog, mais même moi j’ ai vu des fautes d’ orthographe ;-). Pour le fond c’ est pas mal, ça part un peu dans tous les sens pour la filmo, mais bon t’ es pas non plus obliger de te cantonner à « seulement » 30 ans.
    Mais c’ est déjà pas mal de boulot quand même.
    Allez @ +

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  2. ça y est je l’ai vu….tension maximale quand le héros grimpe la montagne !! C’était un vrai bon film. Merci à vous de me l’avoir fait découvrir !!

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