Winnie l’ourson (2011) de Stefen J. Anderson par Marc Shift

PANSE,PANSE,PANSE.

C’est l’effervescence dans la forêt des rêves bleus, Jean Christophe a été enlevé ! Winnie l’ourson et tous ses amis vont tout mettre en œuvre pour le sortir des griffes de Poil long.

Oui virage « disneyen » dans ce joli web-zine généralement remplie de violence gratuite et de tripes. Et non il n’y a pas que des films avec des gens qui meurent dedans qui m’intéresse (quoique…..).

Bon évidement, je n’y suis pas allé tout seul, ayant pour la première fois amené ma fille au cinéma. Il y avait bien d’autres films, mais j’avoue que celui qui avait ma préférence c’était celui là.

Et j’ai eu bien raison.

Winnie l’ourson on connaît tous, même si on ne l’avouera jamais (surtout moi), c’est un univers enfantin, fait de rêverie, de peluches gentilles, un univers très codifié.

Winnie cherche du miel, Bourriquet cherche sa queue, Porcinet est peureux, Tigroux est survolté, Coco Lapin est maniaque (de la propreté…..;-), et rien que d’ écrire tout ça……et bien ça me fait sourire, car oui tout est là dans le film.

Et pourtant, le film est rempli d’une fraîcheur, d’un réel et salvateur esprit enfantin et ça fait du bien. Les enfants sont pris……pour des enfants qu’il faut faire rêver, et les adultes ne sont pas pris pour des billes à base de références et clins d’œil aussi inutiles que très généralement pas drôles.

Ici, pas de problème, c’est drôle et même un adulte s’amuse des pérégrinations de cette bande de peluches.

L’ histoire est simple, mais fait très rapidement sourire : Winnie a faim, son ventre gargouille, et il veut absolument un pot de miel, il croise Bourriquet qui lui a perdu sa queue, toute la bande est mise à contribution, épaulé par le seul humain présent : Jean Christophe.

Mais celui ci devient introuvable, ne laissant qu’un mot à ses amis les faisant croire qu’il a été enlevé par un monstre : Poil long.

Un plan est alors mis en œuvre pour sauver l’ami des peluches.

Évidement il n’y a pas de suspens, juste des situations de plus en plus ubuesques très souvent drôle, et qui évidement se termine toutes très bien.

Le dessin est un crayonné classique et élégant, et c’est en 2D. Donc c’est assez beau, apaisant, et ça démarque des productions actuelles. A côté de ça les bandes annonces font carrément taches (surtout celle des schtroumpfs….). Il y a tout de même ici et là, pour le besoin de certain effets visuel, des incrustations synthétiques, d’un très bel effet.

Alors rien de bouleversant, les chansons sont rigolotes (si si), mais ce film est fortement recommandable surtout si vous avez des enfants entre 3 et 7 ans. Et surtout les parents passeront un bon moment et ne sortiront pas de là avec un mal de crâne….

 

Un film moyen« Winnie l’ourson -Winnie the pooh » de Stephen J. Anderson, distribué par Walt Dysney motion pictures. Musique Hans Zimmer. Durée 1h03.

9 commentaires

    • En fait je n’ aime pas du tout quand il y a des clins d’ oeil pour adulte, c’ est assez souvent consternant (juste pour flatter une certaine culture….).
      Les films enfantin (comme ici) sont bien plus honnête, ou les films s’ affranchissant de références inutiles et très souvent pas drôle.

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  1. Un peu comme Marc les dessins animés (enfin les films en images de synthèse plutôt parce que des dessins animés ben justement y en a pas dans les Age de Glace, Shrek anc cie) avec une référence par plan ça me saoule. T’as plus l’impression d’assister à une compilation de scénettes plutôt qu’à une véritable histoire où on cherche à chaque fois à faire référence aux films qui ont un succès au B-O pour capitaliser dessus.

    Donc je peux pas blairer les Shrek, Age de Glace and cie sans âme et ma sympathie va plus à un « petit film » comme ce Winnie

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