La Musique selon Tarantino: Girl, you’ll be a woman soon (Pulp Fiction)

Aaaaah!! Un titre que vous connaissez vraiment….normalement!! Ce morceau fait partie des plus cultes des B.O. de Tarantino car il nous rappelle toujours cette scène mythique où Uma Thurman danse dans son salon avant de s’envoyer une dernière ligne de coke…Putain ce que c’est bon.

Girl, you’ll be a woman soon par Urge Overkill

Étrange parcours pour ce morceau composé et interprété par le populaire chanteur américain Neil Diamond en 1967 (10ème de l’U.S. chart). Étrange car finalement c’est la version du groupe Urge Overkill qui résonne toujours dans les têtes comme bons nombres de tubes qu’on attribue à certains artistes alors que ce ne sont que des reprises de vieux standards.

Ce morceau est un tube et a été une aubaine dans la carrière de Urge Overkill (qui revendiquent leur affiliation musicale au groupe  fictif des Droogs qui apparaissent dans Orange Mécanique) dès lors que Tarantino a posé le doigt sur le maxi Stull en 1992 et décide d’intégrer le morceau à son film, Pulp Fiction. Un succès vraiment paradoxal en 1994 dans la carrière d’un groupe qui ne décolla jamais du fond du panier du rock’n’roll et qui s’y enfonça malgré une signature sur le label Geffen (Gun’s & Roses) et des producteurs qui avaient flairé le coup commercial, du moins le pensaient-ils .

Le groupe a quand même reçu l’insigne honneur de se voir dédié un documentaire qui passa il y a quelques années sur Arte et qui montrait bien à quel point il était difficile pour un petit groupe de devoir voguer sur le succès d’un titre qui ne leur appartenait pas. Quand ça ne veut pas, ça ne veut pas.

Le morceau a été également repris par des groupes et des artistes comme Cliff Richard (1968), Gary Puckett and the Union Gap (1969), the Biddu Orchestra (1978), et 16 Volt (1998).

VIDEOS

1)La vraie version de Neil Diamond

2)La scène culte

3)Le clip de Urge Overkill

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